Charles Auffret (1929-2001) - Lot 240

Lot 240
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultat : NC
Charles Auffret (1929-2001) - Lot 240
Charles Auffret (1929-2001) Petite Étreinte, deuxième version Terre cuite 43 x 20 x 18 cm Le thème du couple est très présent dans le travail de Charles Auffret : dans Les Amoureux d’Ouessant (vers 1980, bronze, 20 cm de hauteur), un couple debout s’embrasse avec fougue ; dans Grand Couple debout, on retrouve le corps féminin adossé à l’amant et offert de face au spectateur ; dans La Boule, l’imbrication des deux corps ramassés l’un sur l’autre forme une sphère. Il « dessine et sculpte des blocs de vie, rien n’est laissé à l’abandon. Derrière chaque empreinte de ses doigts, il y a l’émotion, le relais de son esprit et de son regard. » Après s’être imprégné de la sculpture bourguignonne lorsqu’il étudie à l’école des Beaux-Arts de Dijon, Charles Auffret rejoint en 1947 l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. Là, il suit les cours d’Alfred Jeanniot et de Marcel Gimond. Il installe son atelier dans le quartier des Buttes-Chaumont en 1958 et découvre l’œuvre de Charles Despiau, Robert Wlérick et de Charles Malfray. En 1964, il reçoit le Prix du Groupe des Neuf. À l’instar de la bande à Schnegg un demi-siècle plus tôt, le Groupe des Neuf est créé en 1963. Jean Carton, Raymond Martin, Marcel Damboise, Paul Cornet, Raymond Corbin, Léon Indenbaum, Léopold Kretz, Gunnar Nilsson et Jean Osouf, héritiers de Wlérick, Despiau, Malfray et Gimond, se réunissent autour d’une concep- tion commune de la sculpture, réaffirmant leur filiation directe à la sculpture dite « indépendante ». L’année suivante, lauréat du Prix international de la sculpture de la fondation Paul Ricard, Charles Auffret est invité en résidence sur l’Ile de Bendor avec son épouse sculptrice Arlette Ginioux. Il y érigera une sculpture monumentale dite L’Éveil, œuvre majeure.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue