Charles Raoul Verlet (1857-1923) - Lot 87

Lot 87
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Charles Raoul Verlet (1857-1923) - Lot 87
Charles Raoul Verlet (1857-1923) La Douleur d’Orphée Modèle créé en 1887 ; édition de Barbedienne à partir de 1891 Bronze à patine brune Signé " Raoul Verlet " Porte la marque du fondeur " F. BARBEDIENNE. Fondeur " et le cachet " REDUCTION MECANIQUE A. COLLAS " H. 99 cm Élève de Jules Cavelier et Louis-Ernest Barrias, Raoul Verlet présente au Salon de 1887 le modèle en plâtre d’Orphée, aujourd’hui conservé au musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. Il obtient un grand succès ainsi que le Prix du Salon. La critique loue « l’élégance et l’unité de la conception », l’harmonie des profils, la beauté du mouvement, la maîtrise dans le rendu de la musculature qui donnent au drame toute sa force et sa puissance. Orphée tout entier s’élève dans un élan douloureux, cerbère à ses pieds, sa lyre au sol. Son visage exprime avec une justesse sans exagération la perte d’Eurydice. L’eurythmie de l’œuvre offre au regard non pas un cri de douleur expressif et dramatique mais le beau lamento du chant d’Orphée. Cette sculpture marque un tournant décisif dans la carrière Verlet et lui permet d’obtenir de nombreuses commandes de monuments. Œuvres en rapport : -Charles Raoul Verlet, La Douleur d’Orphée, 1887, plâtre, H. 259 x L. 105 x P. 98 cm, Paris, Petit Palais, inv. PPS58 ; -Raoul Verlet, La douleur d'Orphée, bronze, signé « Raoul Verlet, inscrit « F.Barbedienne Fondeur » et cachet « Réduction A.Collas », H. 63 ; L. 27 ; P. 27, Angoulême, musée des beaux-arts, inv. 992.12.1 Littérature en rapport : -Florence Rionnet, Les Bronzes Barbedienne, l’œuvre d’une dynastie de fondeurs (1834-1954), Paris, Arthena, 2016, modèle répertorié sous le n° Cat. 1213, pp. 395-396.
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