Jean Cardot (1930-2020) - Lot 258

Lot 258
Aller au lot
Estimation :
4000 - 6000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 6 200EUR
Jean Cardot (1930-2020) - Lot 258
Jean Cardot (1930-2020) Cavalière, 1966 Épreuve en bronze à patine brun-noir, n°4/8 Fonte à la cire perdue Claude Valsuani Cachet du fondeur (sous la jambe droite) Signé (sous la jambe droite) : « J. CARDOT » H. 32 cm (38 cm avec le socle en marbre noir) Bibliographie : - Henry Bonnier, Jean Cardot, Paris, Adam Biro, 2000, repr. p. 88. Jean Cardot apprend le dessin et la sculpture très jeune, encouragé par son père, sculpteur sur bois à ses heures perdues. Il intègre l’École des Beaux-Arts de Lyon puis poursuit sa formation dans les ateliers de Marcel Gaumont et Alfred Janniot à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. L’obtention du Second Grand Prix de Rome en 1956 lui permet de séjourner à la Casa Velasquez les trois années suivantes. Nommé professeur à l’École des Beaux-Arts de Lyon peu après son retour d’Espagne, Cardot obtient le Prix Bourdelle et le Prix Brantôme en 1961. Il participe alors régulièrement à des salons parmi lesquels le Salon de Mai, la Biennale des Jeunes ou encore le Salon de la Jeune Sculpture. De même, ses œuvres sont présentées dans plusieurs galeries et à l’occasion de nombreuses expositions en France comme à l’étranger tout au long de sa carrière. Pendant une dizaine d’années, entre 1964 et 1974, Cardot se consacre entièrement à la sculpture. Il réalise plusieurs commandes publiques, en particulier dans le cadre du 1% artistique. Il réalise ainsi : Taureau mourant (1967) pour un lycée de Saint-Etienne, La Grande Nuit (1968) pour le lycée Adrienne Bolland de Poissy ou encore le Monument à la Résistance et à la Déportation du Val-de-Marne (1973-1975) à Créteil. Outre ces réalisations monumentales, Cardot crée des œuvres de plus petites dimensions et intimistes, comme L'envol (1961), Torse de femme et Torse d'homme (1960 à 1966), Petite Nuit (1964), Danseuse (1965), Couple s’embrassant (1968), Sereine (1969), auxquelles s’ajoute Cavalière (1966). Cardot renoue avec le professorat lorsqu’il est nommé chef de l’atelier de sculpture en taille directe de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1974. Il y enseigne jusqu’en 1995. Alors qu’il est élu à l’Académie de Beaux-Arts de Paris en 1983, il devient la même année inspecteur général des Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris. Inlassable sculpteur, Cardot est à nouveau récompensé pour son œuvre en 1989 par le Prix Paul Baudry de la Fondation Taylor. Il poursuit sa production jusqu’à sa mort en 2020 et rythme les rues de la capitale par ses effigies monumentales : les monuments de Winston Churchill (1996) et Charles de Gaulle (1998) sur les Champs-Élysées et de Thomas Jefferson (2003) sur le Quai Anatole-France.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue