Charles Auffret (1929-2001) - Lot 257

Lot 257
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
Charles Auffret (1929-2001) - Lot 257
Charles Auffret (1929-2001) Bacchante, 1969 Épreuve en bronze à patine noire, n°3/8 Fonte à la cire perdue Jean-Marc Bodin Cachet du fondeur (sur la tranche de la terrasse à droite) Signé (sur la tranche de la terrasse) : « CH. AUFFRET » 38 x 17 x 13 cm Bibliographie : - Charles Auffret (1929-2001) : sculpteur et dessinateur, cat. exp., Mont-de-Marsan, Musée Despiau-Wlérick (10 août-16 septembre 2012), Mont-de-Marsan, L’Atelier des Brisants ; Paris, galerie Malaquais, 2012, repr. - Charles Auffret (1929-2001), Sculptures-dessins, Voiron, musée Mainssieux, 2002, repr. Après s’être imprégné de la sculpture bourguignonne lorsqu’il étudie à l’école des Beaux-Arts de Dijon, Charles Auffret poursuit sa formation à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. Il installe son atelier dans le quartier des Buttes-Chaumont en 1958 et découvre l’œuvre de Charles Despiau, Robert Wlérick et de Charles Malfray. En 1964, il reçoit le Prix Godard décerné par le Groupe des Neuf, créé en 1963 sous l’égide de Juliette Darle. Jean Carton, Raymond Martin, Marcel Damboise, Paul Cornet, Raymond Corbin, Léon Indenbaum, Léopold Kretz, Gunnar Nilsson et Jean Osouf, héritiers de Wlérick, Despiau, Malfray et Gimond, se réunissent autour d’une conception commune de la sculpture, réaffirmant leur filiation directe à la sculpture dite « indépendante ». Par la suite, il est plusieurs fois récompensé : en 1965 du Prix international de Sculpture de la Fondation Ricard, en 1975 de la Médaille d’Or du Salon des Artistes Français et en 1986 du Prix de Sculpture Baudry. Il bénéficie de plusieurs commandes privées, tel L’Éveil en 1966 et publiques, tel L’Esprit des Lois réalisé pour le Sénat en 1985. Des expositions monographiques sont organisées dès 1972 à l’Orangerie du Luxembourg et en 1974 à l’Atelier de Ville-d’Avray. Après sa mort, plusieurs rétrospectives lui rendent hommage : au musée Mainssieux à Voiron, à la Villa Médicis à Rome et au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan. La Bacchante s’inscrit dans le cycle des femmes drapées qu’Auffret décline selon diverses postures à l’image de Figure drapée (vers 1960) et Figure drapée, ou La Médiation (1965). Elle reflète toute la maîtrise du modelé d’Auffret. Le sculpteur transcrit avec délicatesse et fermeté l’équilibre fragile de cette bacchante assise. La jambe relevée et le buste élancé vers l’arrière confèrent au modèle un élan que le sculpteur parvient à traduire avec beaucoup de vitalité.
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