Gérard GAROUSTE (né en 1946) Le labyrinthe-indienne,... - Lot 50 - Crait + Müller

Lot 50
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Gérard GAROUSTE (né en 1946) Le labyrinthe-indienne,... - Lot 50 - Crait + Müller
Gérard GAROUSTE (né en 1946) Le labyrinthe-indienne, 1997 Acrylique sur toiles cousues, trois éléments, signée et numérotée R16A32 sur le côté gauche. Posées postérieurement sur un châssis en acier. 290 x 650 cm PROVENANCE : – Linden Corso, Berlin. – Vente Pierre Bergé et associés du 27/04/2005. BIBLIOGRAPHIE : – Gazette de l’Hôtel Drouot n°14 du 8/04/2005, reproduit page 65. Note : commande spéciale pour le Linden Corso à Berlin. Nous remercions Madame Stéphanie de Santis du Studio Gérard Garouste pour les informations qu’elle nous a aimablement communiquées. « Lorsqu’il peint ce beau triptyque dans son vaste atelier de Marcilly-sur-Eure, Gérard Garouste est alors dans sa période « mythologique », il cherche ses thèmes notamment dans La Divine Comédie tout en écoutant Tabula Rasa d’Arvo Pärt, compositeur estonien mêlant le grégorien et les recherches musicales postmodernes. Ses tableaux, telle « Le Labyrinthe-Indienne », sont impossibles à lire car ils obéissent à un processus de mémoire et de récupération de souvenirs enfouis. Toute civilisation, selon lui, a sa propre mythologie : son histoire ancienne se mélange à ses rêves et à ses légendes. Cette fiction qui se confond avec la réalité est très proche d’une vérité, mais cette vérité n’est qu’une équivalence. Si Garouste peint de la sorte, c’est parce qu’on ne peut pas dire l’essentiel avec des mots. « Le Labyrinthe-Indienne » est un magnifique exemple de la certitude de Garouste selon laquelle la peinture est d’abord un discours de remplacement. La mythologie, comme la peinture, est du discours qui est là à la place d’un autre qui, lui, ne peut être prononcé. » Jean-Luc Chalumeau, février 2023
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