ZHU Yuanzhi (Yun GEE,1906-1963) Paysage... - Lot 138 - Crait + Müller

Lot 138
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ZHU Yuanzhi (Yun GEE,1906-1963) Paysage... - Lot 138 - Crait + Müller
ZHU Yuanzhi (Yun GEE,1906-1963) Paysage animé, 1926 Huile sur panneau de carton. Signée en bas à droite et datée en bas à gauche 2/1/26. 22,5 x 34 cm PROVENANCE : Me Charbonneaux, vente 14 décembre 1984, lot 90. Selon M.Dauberville et les archives Bernheim-Jeune, ce tableau a pu figurer à une exposition monographique du peintre en 1929 à la galerie Galerie Bernheim-Jeune Né en Chine en 1906, Zhu Yuanzhi rejoint en 1921 son père aux Etats-Unis. Il étudie à l’école des Beaux-Arts de Californie et apprend la peinture et le dessin auprès d’Otis Oldfield, artiste formé en France et adepte du Cézannisme. Dans le même temps, Zhu Yuanzhi crée une école révolutionnaire d’art chinois pour les artistes asiatiques de la côte Ouest. Il fait la connaissance de la princesse Achille Murat à San Francisco qui le décide à venir s’installer à Paris en 1927. La Princesse, qui était mécène – on possède d’elle son buste par Despiau et de très élégants portraits photographiques par Man Ray – intègre l’artiste chinois dans son cercle d’intellectuels, peintres et poètes parisiens. Il peint un portrait du marchand Ambroise Vollard et expose bientôt aux Salons des Indépendants de 1929, 1930 et 1939. Il rencontre à Paris la poétesse Paule de Meusse, qu’il épouse en 1929. Avant son départ pour la France, Zhu Yuanzhi a déjà assimilé les nouveautés plastiques introduites par les avant-gardistes américains du synchronisme. Ce mouvement né en 1912, avec Morgan Russell et Mac Donald-Wright , décline le cubisme sous l’influence de l’art musical, les formes naissant sur la toile grâce à la matérialité et la tactilité des couleurs. Certains synchronistes basculèrent alors vers l’abstraction pure dans une proximité avec l’Orphisme parisien des Delaunay. Notre tableau est à rapprocher de deux œuvres connues de l’artiste, Park Bench 1 et Park Bench 2, datées de 1927, qui représentent des personnages assis sur les bancs d’un jardin public. Ici, dans notre petit tableau si poétique, la figuration résiste : les rouges, les verts et les jaunes purs dominent – dans des matières épaisses et fortement texturées – les touches diversement orientées comme les notes d’une partition musicale.
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